Jubilé de platine – 1952-2022

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Série de vidéos d’une minute explorant les moments et les thèmes importants du règne impressionnant de la Reine.

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Les emblèmes de la Reine du Canada

Les armoiries royales du Canada

Les armoiries du Canada sont les propres armoiries de la souveraine en tant que Reine du Canada. Elles figurent sur les passeports canadiens et sont utilisées par les ministres du cabinet, les parlementaires et les tribunaux fédéraux. Les armoiries représentent non seulement la souveraine mais aussi le gouvernement agissant en son nom. Avant leur introduction en 1921, le symbole de la souveraineté au Canada était les armoiries royales du Royaume-Uni. Le design canadien emprunte certains éléments de son prédécesseur, tout en incorporant des ornements canadiens tels que des feuilles d'érable. La représentation artistique la plus récente des armoiries a été introduite en 1994.
Le monogramme royal

Contrairement aux armoiries royales, qui représentent le monarque et son pays, le monogramme royal est un emblème propre à chaque souverain. Le monogramme royal de la Reine comporte le monogramme EIIR (Elizabeth II Regina – regina signifie « reine » en latin) et la couronne royale. Le monogramme se trouve sur les médailles et les décorations du système canadien de distinctions honorifiques, ainsi que sur d'autres emblèmes liés à la reine.
La couronne royale

Dans beaucoup de ces emblèmes, vous remarquerez l'inclusion d'un motif de couronne familier : la couronne des Joyaux de la Couronne. La couronne royale est une représentation de la couronne de saint Édouard, qui est utilisée lors des couronnements. Le motif spécifique de la couronne royale actuelle a été approuvé par la Reine au début de son règne en 1952.
Le monogramme du jubilé de platine

Le jubilé de platine de la Reine est marqué au Canada par son propre emblème : le monogramme royal encadré par sept arcs représentant sept décennies de règne de Sa Majesté, agrémenté de sept perles et de feuilles d'érable. La forme fait également allusion à un gâteau – et les feuilles d'érable partielles pourraient aussi représenter des feux d'artifice. Créé à l'Autorité héraldique du Canada, l'emblème a été dévoilé le 6 février 2022, le jour du 70e anniversaire de l'accession au trône de la Reine.
Le drapeau personnel de la Reine

Le drapeau canadien personnel de la Reine a été adopté en 1962 et ne flotte qu'en sa présence. Il représente l'écu des armoiries du Canada, avec l'ajout d'un E couronné pour Elizabeth, sur fond bleu royal, doré avec des roses dorées.
Les insignes de la visite royale

Depuis 1951, des emblèmes distinctifs ornent les uniformes du personnel de sécurité et de protocole affecté aux visites royales. Ces insignes incorporent souvent le monogramme royal du souverain effectuant la visite, comme cet exemple de la visite royale de la Reine au Canada en 2005.

Présents royaux

Depuis les années 1940 et même avant qu’elle devienne reine, Sa Majesté la reine Élisabeth II accepte gracieusement les cadeaux de citoyens canadiens, des creations vestimentaires à la gastronomie, de l’argenterie de mariage à des animaux d’élevage ou sauvages en passant par des oeuvres artistiques. Certains de ces cadeaux sont indéniablement étranges, mais ils ont tous été choisis avec soin pour representer ou faire participer la Reine au panorama complet de l’histoire canadienne.

1952 : CINQ CYGNES GLISSANT SUR L’EAU
Dans les années 1930, le cygnet trompette avait été chassé Presque jusqu’à l’extinction. Comme il restait moins de 70 oiseaux à l’état sauvage, un fermier de Colombie-Britannique, Ralph Edwards, a commencé à nourrir une petite colonie de cygnes pour les aider à survivre à l’hiver. Plus tard, lui et sa fille ont capturé cinq oiseaux comme cadeau pour le couronnement de la reine Élisabeth. Le troupeau a prospéré en Angleterre, tout comme ses efforts de conservation chez nous. Il y a maintenant plus de 46 000 cygnes à l’état sauvage, et Edwards a reçu l’Ordre du Canada en 1972.
1964 : UN PINGOUIN CANADIEN
Pour illustrer notre capacité d’invention technologique, le premier minister Lester B. Pearson a présenté à la Reine un véhicule amphibie de fabrication canadienne appelé le « Pingouin ». Le concepteur, John Smeaton, en a fait la démonstration en action, mais le prince Philip a poliment refusé de l’essayer pour lui-même, disant simplement « Merci beaucoup ». Seulement 800 de ces véhicules ont été construits avant que l’entreprise ne dépose le bilan. Aujourd’hui, ils sont devenus objets de collection.
2010 : LA JOUEUSE LA PLUS APPRÉCIÉE
Le hockey est le sport du Canada, et il était dans tous les esprits en 2010, lorsque l’équipe féminine canadienne a remporté une médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver en Colombie- Britannique. La Reine est une fan de longue date. Elle a vu son premier match de hockey à Toronto en 1951, a lancé la mise au jeu pour un match à Vancouver en 2002 et en 2010, et elle a reçu son propre chandail, qui a été exposé au Temple de la renommée du hockey.
1970 : LOYER EN RETARD
La Compagnie de la Baie d’Hudson s’est constituée en société en 1670 afin d’exploiter la richesse en fourrures du Canada. Le roi Charles II a accordé à la compagnie un monopole commercial dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord en échange, selon la charte fondatrice, du paiement périodique d’un loyer : deux wapitis et deux castors. La monarchie a perçu le loyer en retard en 1970, lorsque deux castors vivants ont été présentés à la Reine. La destination finale des castors était le zoo de Londres.
1959 : UN CADEAU PALÉONTOLOGIQUE
Ce petit cadeau représente l’extrême profondeur de l’histoire canadienne. Seulement 515 ans se sont écoulés depuis que Jean Cabot est arrivé sur les côtes de Terre-Neuve lors d’un voyage commandé par Henri VII. Un dinosaure à bec de canard et mangeur d’herbe parcourait les plaines de l’Ouest canadien il y a quelque 86 millions d’années. La ville de Drumheller, en Alberta, a présenté cet os, une partie de l’humérus (bras supérieur) d’un hadrosaure, à la reine Élisabeth en rappel des nombreux dinosaurs découverts dans la région depuis 1884.
1958 : UN GRAND TRÉSOR
Cela fait maintenant 62 ans qu’un imposant totem n’a pas l’air à sa place dans le Grand Parc de Windsor. La Colombie-Britannique a été fondée en 1858, et un siècle plus tard, la province a offert ce mémorial de 12 000 kilos des Premières Nations du Canada à l’arrière-arrière-petite-fille de Victoria. Sculpté par l’artiste Kwakiutl Mungo Martin à partir d’un seul tronc de cèdre rouge de 500 ans, le totem mesure 30 mètres de haut.
1947 : ARGENTERIE ET NOURRITURE GOURMET
Le Canada et la Grande-Bretagne étaient des alliés qui sortaient tout juste des difficultés de la Seconde Guerre mondiale, et la nourriture manquait encore en Grande-Bretagne. Lorsque la princesse Élisabeth a épousé le lieutenant Philip Mountbatten, le Canada a envoyé un cadeau d’argenterie antique traditionnelle. Mais en tant que pays dont l’économie était fondée sur la fourrure et la pêche, le Canada a également envoyé un chaud manteau de vison et 200 homards pour les festivités du mariage.
2002 : LA NATURE DANS UN VITRAIL
Ce brillant cadeau d’un vitrail est installé à demeure à l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique. La Fenêtre du Jubilé d’or, réalisée par les artisans de Victoria Edward Schaefer et Thomas Mercer, présente des images de la faune de la province, notamment le saumon du Pacifique, un pygargue, un orignal, un ours, un puma, une loutre de mer et un épaulard. En l’honneur de la Reine, elle affiche également l’étendard royal canadien, qui n’est déployé que lorsque le monarque est au Canada, le tout dans un décor de mer et de forêt.

Les emblèmes de la Reine du Canada

Les armoiries royales du Canada

Le monogramme royal

La couronne royale

Le monogramme du jubilé de platine

Le drapeau personnel de la Reine

Les insignes de la visite royale

Présents royaux

1952 : CINQ CYGNES GLISSANT SUR L’EAU

1964 : UN PINGOUIN CANADIEN

2010 : LA JOUEUSE LA PLUS APPRÉCIÉE

1970 : LOYER EN RETARD

1959 : UN CADEAU PALÉONTOLOGIQUE

1958 : UN GRAND TRÉSOR

1947 : ARGENTERIE ET NOURRITURE GOURMET

2002 : LA NATURE DANS UN VITRAIL